Récit du Voyage en Malaisie et Photos
Pellicule 9m
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Pellicule 10m
Mail du 08/06/01 avec Stéphanie
Bonjour a tous,
Voici quelques nouvelles de notre periple depuis une
semaine. Apres l Australie, je retrove Stehanie qui
arrive de France. Nous vistions la Malaisie pendant 2
semaines. Je pose mon velo a Singapour et nous voila
parti sac au dos.
Voici le recit du debu de notre voyage:
1 er juin, on se retrouve a l aeroport de singapour…
je m attendais a retrouver Benoit en homme des
cavernes barbu, cheveux longs et habits tels que l on
peut les imaginer apres 5 mois de back packers….mais
non, il etait tout fraichement vetu et tres
‘clean’….il m avait fait l honneur de faire peter le
budget pour s acheter un short et un t shirt neuf…j
etais tres touchee…(il n a pas pour autant abandonne
ces vieux habits, ils ont vite refait surface….)
Nous avons commence notre periple par une soiree
galere… arrives dans le centre de Singapour avec velo
et bagages a gogo, nous avons marche pendant 3 heures
de guest house en guest house mais en vain tout etait
plein.. nous etions creves, charges et j avais deja
des ampoules…. quand le messie nous est apparu du nom
de chrstopher, (un suedois qui est depuis 3 semaines
a Singpaour apres 5 mois en Inde). Il a eu pitie de
notre air abattu et nous a emmene dans la guest house
ou il etait..qui etait aussi full, mais on trouve
toujours de la place… dans la cuisine, par exemple!
Comme Benoit s est fait chatouiller les pieds par un
cafard, nous avons plante la tente… dans la cuisine, c
etait assez folklo. Le leandemain a 6h, les proprios n
ont meme pas eu l air choque de nous trouver endormi
dans une tente dans leur cuisine, quand on s est
reveille il prenaient tranquillement leur petit
dejeuner a nos cotes….cette premiere experience nous a
tout de suite fait comprendre que le peuple malais
etait tres different de nous autres les frenchies!!!!
Et sont tres sympas.
Apres une tres courte nuit nous sommes partis de
singapour vers le nord. Il fallait rejoindre la
Malaisie en bus pour trouver des tarifs moins chers en
allant a JB (Jore Baru) car en fait Singapour est une
zone franche au bord de la Malaisie et la vie y est
beaucoup plus eleveee> Pour passer la douane. Il y
avait au moins 500 personnes qui faisiaent la queue.
Ils sont aussi disciplines que les japonais, il y
avait une file d attente en escargot et personne ne
doublait. On a du bol, en bon francais on a pu passer
tout droit (il y avait un poste de douane pour les
etrangers hors asie donc plus rapide). Ensuite, il
fallait rejoindre la gare de bus. Nous avons rencontre
Cameron et Liong qui allaient aussi aux iles de Tioman
ou on voulait aller. Cameron est un australien qui
travaille a singapour depuis 2 ans, et Liong un
malaisien qui parle tres bien le francais (il lisait
en livre de poche Bel ami e Muapssant en Francais)et
le chinois. Nous les avons suivi jusqu a la gare
routiere car ce n est pas evident de trouver aon
chemin dans ce pays ou les gens parlent Chinois,
malais en tout cas ils ne conmprennent rien a notre
accent anglais, Nous avons ensuite attentu 2 heures le
bus sous une chaleur qui nous a fait perdre chacun 5l
d eau, quelle surprise en voyant arriver un bus d au
moins 30 ans sans climatisation. En route, a chaque
secousse la carosserie touche les pneus, et degage une
odeur de caoutchcouc pas tres rassurante, passons sur
les multiples bruits d amortisseurs et autes
roulements a billes.
Arrive a Mersing (150 kms en 3 heures), on achete les
billets de bateau pour aller sur l ile et recherchons
un logemnt une herue apres notre arrivee. On s est
bien fait griller faute de rapidite par d autres
touristes et l hotel est complet, heureusement on a pu
en trouver un autre apres une heure, il etait pas mal.
Le soir on retrouve Liong et Cameron a la terrasse d
un restaurant et buvons quelques beres ensemble.
Le lendemain, nous partons vers l ile de Tioman, leve
a 6h pour un bateau a 8h, qui part a 10h (l experience
nous montre qu ici il y a un retard moyen de 1 heure a
chaque transport. Sur le bateau nous retrouvons nos 2
comperes et Marcus et May (2 australiens en voyage de
noce depuis 6 mois, ils etaient prof dans une
communaute aroborigene en australie a 200 kms de
piste de toute ville, bonjour l isolement).
Arrives sur la page de Nipah, d ahbitude le transfert
du ferry au bord se fait en petite barque a moteur. On
voit arrriver un bateua doucement en marche arriere,
un malais le pousse a la nage de l autre cote, le
moteur est casse, on embarque et il nous et on a pu
faire ensuite les 50m qui nous separent du rivage en l
encourageant). Debarque sur l ile, nous avons un GO
tres sympa et tres disponible, toujours pret a rendre
servcie . Par ex, il nous a prete son briquet toute la
duree du sejour pour notre popote, inlassablement
spaghetti et sardine pour Benoit.
et donc nous avond passe 2 jours dans une ile deserte
avec uniquement des petits cabanons et 1 mini
restaurant...sinon plage de sable blanc, eau
tranparente avec pleins de poissons exotiques et
corail, une foret avec des singes et autres animaux
non identifies....le pied.
Le soir on faisait des parties de cartes avec les
autres routards. (Stepahnie a meme donne son adresse a
Liong qui va peut etre venir en france cet ete
…….....)
Deux jours plus trard, nous quittons la plage de Nipah
sur l ile de Tioman pour rejoindre le continent sous
la pluie. A Mersing, on assure et on est les 1ers au
bus, experience precedante de looser oblige. En
attendant le bus, on fait un planning previsonnel des
jours suviants : jungle et d autres iles paradisiaques
dans le nord du pays.
Ensduite nous avons fait un sacre trajet de bus en
allant jusqu a Kuantan , Jerantout puis la jungle a
Tenema negara au milieu du pays.. Ici, le plus
terrible est de se deplacer...les bus sont tres lents
et toujours en retard , nous avons eu le coup de la
panne en pleine nuit, le chauffeur a ete un peu
nerveux sur son levier de vitesse (et a peut etre
coule une biele)..Nous nous sommes arretes au milieu
de la route et avons ete obliges de sortir car le bus
se remplissait de fumee et il y avait des fuites d
essence... On etait au bord de la route nationale en
pleine nuit avec le bus en pleine voie touts feux
eteints, les voitures ralentissaient pour passer mais
c etait dangeureux. Finalement, nous avons ete
tranferes dans un autre bus qui passait par la, et le
chauffeur de l ancien, apres avoir balance 4 seaux d
eaux sur son moteur pour le refroidir a reussi a le
faire rouler encore 5m sur le bas cote.
A travers la fumee, Stephanie ne pesnait qu a
recuperer son sac, elle est vriament gonflee.
Apres reflexion, nous avons elabore une theorie sur la
cause de notre panne : deux heures avant nous avions
achete des vetements de jungle pour le lendemain
(pantalon, chemise et baygon vert pour les sangsues)
dont une chemise de la marque Good luck, en lisant le
nom dessus on etait sur que ca allait nous porter la
poisse et ca n a pas loupe.
Dans le bus de secours, nous continuons la route avec
1h1/2 de retard et la on a des grosses suees car le
chauffeur se prend pour fangio... (a vouloir rattraper
le temps perdu avec la panne) a la difference pres que
le bus ne tenait pas la route faute d amortisseurs et
qu il faisait sans cesse des ecarts pour eviter les
vaches et les mobylettes au milieu de la
route....apres une telle experience nous avons decide
de prendre le train... Fangio a quand meme ete sympa
en arrivant a Jerantout, il nous a enmene
gracieusement ( juste nous dans le bus) jusqu a un
hotel tip top et propre comme on en avait jamais vu
ici. On avait quand meme eu un peu peur du ventilo
“decapiteur” qui tournait a fond les ballons au dessus
de notre tete pour essayer de nous rafraichir un peu.
Le lendemain, apres un briefing avec Mister One, on
part pour la jungle, en minubus puis en pirogue pour
50 kms en 3h. L acces a cette jungle se fait par une
riviere qui longe des villages arborigenes, et la
foret tropicale, Au bord de l eau boueuse, et de
nombreux troncs d arbre a eviter, il y a de temps en
tempd des zebus, des singes et de tres beaux oiseaux
bleus. Le climat est tres humide, et avec la chaleur
on a l impression qu il fait 5 degres de plus. L
humidite ne facilite pas la cicatrisation des (deja)
multiples cloques, piqures, et bobos de Stephanie.
Arrive dans le parc, nous avons ensuite passe 2 jours
en pleine brousse dans cette jungle , on se prenait
pour des indiana jones...avec les lianes , les arbres
gigantesques et des plantes partout. Nous sommes
partis pour un trek de 2 jours a travers la foret, le
sol est jonche de sangsues qui esaient s accrocher a
nos chaussures pour remonter dans nos chaussettes et
nous aspirer le sang. Toutes les 1/2h, on est oblige
de mettre du baygon pour les tenir a distance
(nousavions l arme absolue). Il y aussi des termites
et des fourmis geantes (de 2 cms,). Le soir, nous
avons bivouaque dans la foret tropicale dans un abris
sur pilotis (un obsrvatoire d animaux pour pros a 10 m
de haut afin de se proteger des serpents, des tigres,
des ours, des elephants qui peuvent passer la pendant
la nuit... Step[ahnie n'etait pas tres fiere car on
entend et voit toutes sortes de bestioles... La bas,
on a rencontre deux anglais passionne d animaux. Ils
voyageaient depuis 6 mois au Pakistan, au Nepal, en
Inde. Ils teinnet un jouranl avec des croquis et des
aquarels de chaque animal observe. Il y avait
notamment un dessin de tigre avec une telle expression
dans les yeux qu on aurait dit une photo. C etait
aussi marrant de guetter les animaux que d observer
nos 2 ecologistes. Nous n avions le droit ni de
bouger, ni de parler, ni d allumer nos lampes, nous
etions meme bloque a l interieur car ils avaient mis
de la nourriture comme appat sur l escalier a cote des
toilettes.
Normalement, il y a un animal qui passe toutes les 10
heures, grace a eux et lerus appats, cette fois ci, on
a pu observer 3 fois, un civette cat de 1m50 attire
par le lait concentre sucre mis sur le sol en dessous
de note observatoire.
Un moment vers 20h, dans l obscurite, on entend un
bruit tres faible, un Groouaah. Simon (l angais) nous
dit : “chut, il y a quelque chose”, alors que c etait
le rugissemtn de l estomac de Stephanie qui
gragouillait, fou rire general. Ils ony ensuite veille
toute la nuit en alternance pour guetter les animmaux
(sans rien voir), alors que nous dormions sous la
tente monte dans l abri poru se proteger des rats, des
moustiques et des araignees. Apparement, les
ronflements de Benoit peturbait le calme de la jungle
et on a eu quelques coups de faisceau de torche dans
les yeux pour nous faire remarquer la gene
occasionnee.
Aujourd hui, nous regagnons le camp de base, reprenons
la pirogue et repartons ce soir dans le nord du pays
pour de nouvelles aventures en bord de mer
Bon courage a tous ceux qui bossent
A bientot
Stephanie et Benoit