Nouvelles de Grèce

Pellicule 16

                                                               

2e mail des iles grecs

Bonjour a Tous,
Ca va?
Je commence a faire le mail suivant comme j ai un peu
de temps et une connexion internet pas cher.
La je suis dans les iles grecs, c est quasiment la fin
comme j arrete a Athenes. je n irai pas a Istambul
comme c est un pays muslman, et je ne prefer pas
tomber sur des fanatiques au coin d une rue.
Depuis le 15 septembre, j ai ete en Crete ou j ai pu
retrouver Constance Meynial (une amie de mon ancienne
ecole l Espeme, qui passait quelques jours a l UCPA),
puis la je vais vers Athene par les iles des cyclades
(en bateau).
Donc c est quasi termine, j espere arriver a Lille
vers le 20 octobre car je vais essayer de revenir en
bateau par la mediterrnaee et de faire la France a
velo en remontant juste pour le plaisir, histoire de
prendre le temps de rentrer doucement et de me remttre
dans le bain en passant par quelques villes de France.
C est un peu dur de se dire qu il faut bientot rentrer
mais bon un temps pour tout, et il va etre temps de
travailler un peu.
Donc voila un peu les nouvelles depuis le 15/09, je
pense que c est un des derniers mails a velo que je
pourrai faire, j espere rentrer vers le 20 ocotbre a
Lille,
A bientot,
Benoit
 

Grece
16/09 : Pres Patras, vers Piros : 70 kms
17/09 : Piros, Temple de L Olympe et montagne vers le
sud : 90 kms
18/09 : Montagne, Kalamata, puis vers Githors : 120
kms

19/09 : Arrivee Githors : 30 kms

Apres etre arrive en Grece, je longe la cote vers le
sud pour rejoindre la Crete. Je suis oblige de rouler
souvent sur la route nationale (qui est quasi une
autoroute) et il y a beaucoup de monde. Des que
possible, j emprunte des petites routes et dans les
villages, les gens aux terasses des cafes me font
signe. Je ne comprends pas un mot mais c est sympa. Au
bord des routes, il y a pas mal de poubelles et il
fait tres chaud, c est l ambiance des pays du sud. En
decouvrant la Grece, je me dis qu il y a quand meme un
grand ecart economique entre la Grece et les autres
pays de l Europe.
Le soir j arrive dans un autre camping en bord de mer,
c est sympa. On m a souvent dit qu en Grece on peut
dormir comme ca sur la plage, mais je prefere aller
dans les campings pour le moment.
Le lendemain, j entre dans les terres pour aller
visiter l Olympe (le temple ou sont nes les jeux
olympiques) et chercher les petites routes dans les
montagnes.
L olympe est en fait un paquet de ruine, il y a
beaucoup de monde masi ce n est pas si impressionant,
le plus marrant, c est qu il y a un nouveau musee, ils
marquent ca en grand, d un air de dire que maintenant
le site est super comme ils ont mis un nouveau musee
avec air conditionne d antiquite et de statues qui
etaient certainemnt les memes dans l ancien.
L apres midi, j arrive vraiment dans les montagnes, la
route tourne, monte et descend, c est plus dur, mais
il n y a presque plus de voitures (ca doit etre dur
pour les moteurs aussi), c est plaisant. Pour tracer
mon itineraire, j ai fait une droite sur la carte d un
point a l autre pour arriver a la ville d ou partent
des bateaux pour la crete, et j arrive dans des
villages ou ils n ont vraiment pas beaucoup de
touristes. Il n y a pas beaucoup de panneaux non plus,
et de temps en temps en traversant un village, une
route par a gauche et une a droite, si je prends la
mauvaise, un papy m appelle pour me dire que ce n est
pas la route principale comme il se doute bien que je
ne suis pas du coin, et donc je repars sur les bons
rails, ou parfois des enfantss me voient et se mettent
a me suivre a velo sur 500m, au bout de 200m ils me
doublent (aucun respect vraiment) puis me souhaitent
bonne route, et je les redouble comme ils s arretent a
la sortie du village.
Les montagnes de Grece, sont faites de roches
dechirees, et de paysages desole,la chaleur est
accablante et la route monte jusqu a 800m de denivele
(les plus hauts sommets vont a 2500m). Au bord des
routes, il y a parfois des chevres, des eglises
blaches, des paysans a dos d ane, et par ici, il n y
pas de camping et je bivouaque dans le maquis le soir
pour reprendre la route le lendemain et arriver sur la
cote sud de la Grece a Kalamata. 
 

Dans cette ville, j esperais prendre un bateau pour la
Crete, mais pas de bol, les ferry sont passes en
horaire d hiver, et il n y en a pas avant 4 jours,
mais un autre par le surlendemain matin a Githors,
ville 150 kms plus loin. J aurai du me rensigner
avant, des fois je n ai vraiment pas de tete.
Par email, on s est donne rendez vous avec une amie de
l Espeme, Constance Meynial, qui passet quelques jours
a l UCPA en Crete, et donc je suis bien motive pour y
arriver, et je me remets en route le soir meme.
En Grece, c est tres agreable pedaler la nuit avec un
peu de fraicheur, car les journees sont vraiment sous
un soleil de plomb, et je peux faire 50 kms de plus
sur les 150 en montagne, ca devrait donc etre possible
d y arriver le lendemain.
 

Je passe la nuit dans un camping au borde la cote, et
repars aux aurores le lendemain. Au bout de 500 m, j
ai l impression que mon pedalier bouge un peu,
effectivemnt il est voile. Dans un garage, on me dit
que je peux normalemnt encore roule ces 100 kms, je
repars et 10 kms et une montee de plus et le pedalier
est compeltement eclate.
Voici une petite parenthese pour expliquer le
probleme. Les pedales tournent autour d un axe qui est
entoure de billes d acier, ce qui fait que ca tourne
comme dans du beurre d habitude. Et la les billes sont
parties et je n avais plus que l axe de fer et les
pedales, donc ca marchet toujorurs en faisant un bruit
de tortures genre hii hii hii hii, a chaque tour de
pedale, une pitie de me voir passer et de donner un
coup de pedale.
Je cherche un marchand, puis un camion pour faire du
stop, et me dit : de toute facon, je suis au milieu de
nul part (c est la cote la plus desertique de la Grece
dans le Peloponese), et je suis bien oblige de
continuer. 5 kms plus loin, je croise 2
cyclotouristes, leur demande s ils s y connaissent a
velo car j ai un probleme, et un me dit que lui aussi
(c est Meels, un autralien) a aussi son pedalier pete,
je le retrouverai le soir a la ville suivante ou il y
aurait pu y avoir un marchand de velo. On se dit que c
est pas de bol, le sien est moins casse que le mien et
ils repartent en avant. Encore 15 kms, et je vois un
taxi. Par reflexe, je leve le bras, il s arrete et lui
demande le prix pour aller 50 kms plus loin a Githors
ou il y a le bateau : 100F, pour moi et le velo
C est pas cher et donc j y vais. Arrive la bas, je
reparcours la ville sur mon epave en faissant hii hii
hii, sans parvenir a trouver un marchand de velo, et c
est pas facile de demander ca au grecs, qui souvent ne
comprennent que tourist, room, hotel, restaurant, et
how much, allors bycicle shop avec l accent francais c

etait pas gagne. En fait ici, le truc bien c est de
demander a quelqu un de marquer l adresse du magasin
sur un papier en grec et avec ca tout le monde
comprend et me montre la route de la main.
Dans le port, je croise un couple d americains et leur
petit bebe a velo. ils visitent la Grece comme ca.
Puis retrouve Meels, l australien, comme on cherche la
meme chose. Finalemnt on ne trouve pas et nous allons
camper ensemble dans un camping. Il m explique qu il
va aussi en Turquie, je lui dis que je vais en Crete,
que des amis francais m ont dit que c etait super et
que les francais adorent. il en conclut qu il doit y
en avoir pleins la bas (et en fait c est assez vrai),
et il prend le bateua aussi le lendemain. Il faisait
tout son voyage sans plan en avancant au fur et a
mesure de ce que les gens lui expliquent.
 

Et donc a 11h, nous prenons le ferry. Durant la
traversee, des dauphins suivent le sillage du bateau,
c est impressionant. Le soleil tape toujours, l eau
est claire et limpide, il manque un peu de vent, la
mer est calme.
 

Crete et iles des cyclades
20/09 : Bateau vers Crete, et route vers Hania : 50
kms
21,22,23/09 : Arret a Valdivia a l UCPA pendant 3
jours
24/09 : Valdivia, Rethimo : 70 kms
25/09 : Rethimo, Oraklio : 70 kms et bateau vers
Santorini, ile des cyclades
26/09 : Visite de l ile de Santorini
27/09 : Depart vers l ile de Paros 
 

Le soir, nous arrivons en Crete, je decide de faire
reparer mon velo le plus tot possible et me met en
route. Meels l australien, plus cool, prefere
bivouaquer sur une plage avec d autres backpackers, un
americain et un argentin rencontre a bord.
Dans la ville ou nous debarquon il y a un marchand de
velo. Ici, les magasins ouvrent le matin, ferment
jusque 17h, et rouvre jusque 21 h.
Mon marchand est encore plus cool, il n arrive qu a
19h, je lui montre mon velo, et bon il grogne un peu,
puis se lance dans la reparation, il faut demonter le
pedalier et en mettre un nouveau.
Au bout de 5 mns, il fait "Plastic, mamamia"
Puis essaie encore, puis encore "plastic, look",
"Bycicle supermarket", "Carrefour?", "non decathlon"
"not good bycicle supermarket" yes yes
En fait, avec tous ces materiaux composite hightec, je
me retrouve avec un pedalier en plastic, impossible a
defaire avec ses outils, il essaie pendant 2 heurs de
l enlever mais sans succes, et il me conseille d aller
jusque Hania a 50 kms, ou il y a un magsin de velo
"shimano centre" encore plus specialise qui, il l
espere, devrait pouvoir m aider.
En partant, il me donne un verre de jus de fruit, et
ne me fais pas payer trop cher, pour 3 heurs d effort
sans succes, 60f (il a un apprenti).
Je me remets donc en route de nuit a la fraiche, il n
y a presque pas de voiture sur ces petites routes et j
arrive a l entree d Hania vers minuit, ou je trouve un
camping.
Le lendemain a 8 heures, je suis poste a l entree du
magasin (en partant la veille, l autre marchand m
avait marque l adresse sur un papier et donc c etait
beaucoup plus facile a trouver). 
Le nouveau specialiste regarde le probleme, et voit
que c est du plastique, ne panique pas et me dit, ce n
est pas possible de l enlever mais on va tout pete et
comme ca on pourra en mettre un nouveau.
J adore qu on me pare comme ca et je suis plein d
espoir. Le chef se met a l ouvrage et un heure plus
tard, il essaie toujours d enlever le pedalier, je me
dis ahlala qulle galere et redoute le moment ou il va
me dire qu il ne reussit pas et je prefere partir
faire un tour en esperant qu en revenant deux heurs
plus tard, il aura peut etre reussi.
Je fais un tour en ville, et me voit deja a devoir
rachete un velo ou continuer sans, achete un journal,
prends un cafe, ca me parait imoossible a reparer, un
peu comme la fois ou j avis une roue cassee aux USA
que je ne reussisais pas a devoiler (il avait fallu
changer la gente et la rerayonner, et elle etait
completement voile jusqu a ce que le marchand s en
occupe).
Bon, finalement, j y retourne, et miracle, c est
reussi, le marchand m explique que comme c etait du
plastique, ils l ont fait bruler au chalumeau pour le
ramollir et ensuite ils ont pu l enlever. 
A 12h, je peux me remettre en route vers le centre
UCPA, 30 kms plus loin, pour retrouver Constance.
Et donc la on est les 21 22 23, j arrive a l UCPA, les
gm sont partis en excursion mais reviennent le soir,
et donc je vois Constance le soir meme, c est sympa,
et je vais un peu a l UCPA pendant les 2 jours suivant
: on va visiter une lagune magnifique dans le nord est
le lendemain en voiture, ca change du velo,  et on
profite de la plage le jour suivant. les gens de l
UCPA sont sympas mais bon j ai perdu l habitude de
voir autant de francais, et j ai un budget beaucoup
plus petit qu eux qui sont en vacances que pour une
semaine. Donc c est deux jours de repos, c est quand
meme cool.
 

Le lendemain, je me remets en route vers l est pour
rejoindre Iraklio ou il y a des ferry vers les iles
des cyclades. La route repart dans les montagnes, ca
monte, il fait chaud, et il y a peu de voitures. Le
paysage me fait penser un peu a ce qu on s imagine de
l Italie avec des montanges partout, des cigales qui
chantent et beaucoup de chaleur. il n y pas de vignes
le long de la route mas des oliviers et beaucoup de
pierres, comme il fait tres chaud et sec la vegetation
est assez denude.
j arrive le soir a Rethimo, ville assez grande avec
une plage de 30 kms ou des tortues viennent pondre. Je
trouve un camping et peux aller le soir au cine (la
1ere fois deuis 1 mois peut etre). Le portier est
francais, il est sympa , habite ici depuis 10 ans, il
doit en avoir 50, et me conselle de ne pas aller en
Trquie, car a velo on est quand meme vachment expose
vu qu on passe aussi dans les endoits non touristiques
et on ne sait jamais si je croise un msulman
extemiste.
Il y a certainemnt pas de probleme, mais je pense que
je vais l ecouter, car au fond ce n est que 500 kms de
plus, et comme ca j irai en Turquie une autre fois. 
Je compte donc terminer a Athene, et peut etre voir si
je peux prendre un bateau jusque l Italie et remonter
le France a velo ensuite.
Le lendemain, je continue la route avec ce nouveau
pedalier qui fait des merveilles et arrive a 4h a
Irakilo, ou un ferry part a 20h vers les Cyclades.
Le bateau arrive a minuit et il faut encore pedaler
jusqu au camping. Un paquet de voitures et bus locaux
sont la pour accuillir les touristes (peut etre 500
personnes) vers des logements, mais avec mon velo, je
ne peux pas y monter. Et donc la route commence par
une montee de 300m de denivele, c est une ile
volcanique tres montagneuse et les cotes sont raides.
Arrive en haut, a 1h am, je creve et dois reparer,
500m plus loin, je vois une maison en construction, et
y bivouaque pour la nuit.
Le lendemain, je repars a 7h, au cas ou des macons
arriveraient., et mon pneu est encore creve, en fait
il y avait des epines qui etaient restes dans le pneu,
repars et cherche un marchand de velo. Sur la route,
je vois 2 cyclotoursites qui se reveillent juste dans
un champ au bord de la route a 8h.
Le pneu repare, je peux trouver un camping et visiter
la ville a velo, il y a quelques petits villages avec
des maisons blanches au volet bleu et vue sur la mer,
comme dans les cartes postales. Le village ou je campe
est a cote d un ancien volcan.
Ce soir, je prends le bateau pour une autre ile des
cylcades : Paros.
 

Donc voila un peu les nouvelles, je pense que c est un
des derniers mails a velo que je pourrai faire,
A bientot,
Benoit